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Nouvelles sur ma relation au végétarisme
C'est rare n'est-ce pas ? Très rare, extrêment rare que j'écrive 2 articles sur le même sujet, (surtout que j'en ai un sur le féminisme qui attend depuis un mois d'être publié), mais voyez-vous, je suis une passionnée investie et aujourd'hui, du moins, ces derniers temps, j'ai une nouvelle passion.
Cet article n'est pas du tout construit, malgré tout, toi, lecteur affamé de ma verbe, de mon style incomparable et de mes fautes d'orthographes rivalisant d'ingéniosité et faisant un énorme "fuck" au bescherelle, j'aimerais que tu ne passes pas ton chemin, et surtout que tu ne m'en veuilles pas si ça part dans tous les sens.
Depuis ma dernière analyse, au combien ratée, du végétarisme, beaucoup de chose ont changées. Si depuis, 5 minutes exactement, je ne trouvais pas mal de mangé des animaux, mon engagement c'est pas mal transformé.
Depuis 2 mois, (et cette fois-ci sera définitive) je ne mange plus de poisson et de crustacés.(Rapport au fait que suffoquer pendant des heures avant de mourir, ou être cuit vivant c'est de la torture, si, je t'assure. Va demander à Amnesty International.) Et depuis 3 semaines, plus de produits laitiers.
D'où vient ce profond changement me diras-tu ?
D'une vidéo.
J'ai appris ce que je pensais savoir. Bien-sûr, il ne m'était pas inconnue de la situation dans 80% des élevages/abattoirs. Mais je ne pensais pas que l'horreur arrivait à ce point, et je ne peux évoquer ces faits sans avoir les larmes qui montent aux yeux et un profond dégoût pour ma personne.
J'ai appris comment le lait été fait, c'est con, et affreusement honteux, mais pendant 15 ans je me suis bourrée la panse de fromage sans jamais me demander comment les vaches produisaient du lait 7j/7.
J'ai compris surtout. Compris pas mal de chose qui était incohérente avec ma manière habituel de penser. Comment pouvais-je me révolter contre le spécisme profond de notre population et continuer à dire à qui voulait bien l'entendre "que je ne pense pas que manger un animal soit mal" ?
J'ai compris il y a 5 minutes, pour cette dernière chose. Puisque depuis 3 semaines, je ne mangeais de la viande qu'une fois par semaine, plus si elle était bien abattue, me disant qu'ainsi, ma conscience serait soulagée.
J'ai compris il y a 5 minutes ce que je savais depuis si longtemps. Même élevé, abattue avec la plus grande douceur, voir leurs semblables disparaître du jour au lendemain, faits souffrir les animaux autant que cela nous l'aurait fait. Comment réagisseriez-vous si votre sœur était tué dans à semi-consciente, devant vos yeux ? (Fact intéressant : Saviez-vous que les vaches ont des meilleures amies ?).
Alors voilà, je continue, avec plus de détermination et les bons conseils de pas mal de gens, une transition que j'avais commencé, sans vraiment m'investir dans le plus important.
Le plus important, à mes yeux, est de rester tolérant.
Rester tolérant fasse à ceux qui continue en âme et conscience de manger de la viande, (après tout, le végétarisme n'est qu'une question d'éthique). Rester tolérant fasse à ceux qui ne comprenne pas ou ne savent pas. Ce n'est pas en leur gueulant à la fasse qu'ils sont des meurtriers, des esclavagistes etc... que la cause avancera. (Non Jihem Doe, non, juste non. Arrête s'il te plaît.) Expliquer, encore et encore, même si c'est fatiguant, à l'ami vexée que, non, ce n'est pas parce que tu veux faire ton "occidentale alter-mondialiste gauchiste hipsterisé à la noix" que tu refuses une part de son gâteau d'anniversaire. Enoncer des faits, sans juger, en restant bienveillant.
Enfin, et surtout, toi mon copain omnivore, n'oublie pas qu'essayer d'imposer un mode de vie qu'ils ont maintenant réprouvés ne fera que les froisser.
Sur ce, je vous dit à très bientôt,
Je suis Alexandra et vous lisez mon blog.
Bye
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